Restauration de la pêcherie – les travaux

2025 – Le premier mur bientôt terminé !

Des bénévoles, les Sentinelles de l’Estuaire, documentent l’avancée des travaux, armés de leur caméra. Après une première année de test grandeur nature, nous en sommes en phase finale de construction du premier mur ! En ce moment, nous remplissons les étages supérieurs avec le dallage et l’installation des pierres verticales. D’ici la fin de l’année, ce premier mur sera terminé !

En un an, les Sentinelles ont appris comment choisir et agencer les pierres. Après avoir expérimenté différentes techniques de transport de pierre, les Sentinelles ont décidé de ne garder que la « civière », les bras et les seaux ! Ce sont les outils les plus efficaces. De même, les yeux se sont entraînés, le compas est dans l’œil ! Cette pêcherie sert à la fois de zone d’étude de la biodiversité et d’expérimentation de techniques.

Quelques éléments que nous avons appris :

Il faut choisir des grandes pierres pour les côtés si possible plates et d’une certaine taille à installer de façon inclinée. Le galet plat sert à caler les autres pierres en dallage tandis que le galet rond en calcaire sert à combler l’intérieur du mur avec d’autres petites pierres et du sable. Enfin, l’inclinaison et l’agencement se font à l’œil savant des Sentinelles.

Si nous obtenons les autorisations, nous allons créer une écluse en pierre de Crazannes avec l’équipe de Crazannes. Cette pierre a la capacité de durcir avec l’eau de mer. Sa construction sera faite à partir des calculs de débit et la mesure des marées. Afin de préparer le terrain pour l’arrivée de cette installation, il faudra commencer le second mur !

En parallèle de ces travaux, n’oublions pas l’étude de la biodiversité ! En effet, des Sentinelles ont créé des « tas d’amorçage ». Ce sont des tas d’algues rassemblées avec leur support pour étudier l’évolution des populations d’animaux : mollusques, crustacés et autres animaux marins. Le premier tas est situé dans une zone qui bénéficie de la marée tandis que l’autre est toujours immergé.

Toutefois, la pérennisation de ce projet dépend de l’accord des administrations compétentes. Plus qu’à croiser les doigts !


Avancée des travaux en août 2025

Le mur avance progressivement et nous espérons que des espèces pourront cimenter ces nouveaux murs : les Hermelles et les huîtres ! Les Hermelles ou « Craquottes » sont ces petits vers qui forment des concrétions de sable. Des chercheurs de l’Ifremer ont dénombrés 130 espèces marines profitant de ces concrétions qu’il faut donc éviter de piétiner. Les anciens murs des pêcheries sont déjà colonisés par les Hermelles et les huîtres, elles viendront d’elles-même sur les nouveaux mûrs !

 

A venir bientôt, La Rencontre des pierreux. C’est un rassemblement festif en Charentes Maritime dans un haut lieu d’extraction de pierres de grande qualité, Crazannes. Au programme, des visites des carrières, des lapidiales et du site, des sculptures monumentales en pierre à découvrir et des ateliers d’initiation à la sculpture bas-relief. 

Date : 16 & 17 août

Lieu : aire de repos A837, 17350 Crazannes (2h de Talmont) 

Renseignement : 05 46 91 48 92
 

2024 – Les débuts

Rejoints par Emilia Vian Lierde en début d’année, le groupe de travail profite des mois d’hiver pour dresser un calendrier des chantiers et réaliser des supports de communication. De son côté, Didier Neault a présenté le projet aux artisans et commerçants locaux qui ont accueilli le projet de restauration avec enthousiasme, participant même à l’acquisition de matériels et de supports de communication.  

 

Au mois de mars, avec le retour des beaux jours, les premiers essais grandeur nature sont organisés. Mauvaise nouvelle du coté administration, les règles ont changé. La demande d’occupation du territoire doit être révisée.

 

Le chantier est momentanément stoppé le temps que la nouvelle demande soit étudiée. Mais il en faut plus pour entamer la motivation de nos bénévoles. Des tests de faisabilité sont organisés pour affiner les méthodes de travail. Ces tests permettent également d’étayer la demande d’occupation du territoire en prouvant que les travaux n’ont pas d’impact négatifs significatifs sur la biodiversité du site.  

En septembre, c’est Sarah Iriout, également en volontariat qui reprend le flambeau du projet pêcherie toujours accompagnée de l’homme de la situation : Didier Neault.

 

 

2023 – L’enquête préalable

Au cours de l’été, Alexandra Bretel et Max Lie postulent pour un stage au sein du Groupe Associatif Estuaire sous la tutelle de Didier Neaut. Ils sont chargés de faire les premiers relevés faune et flore. Leurs travaux permettent de choisir la pêcherie à restaurer.

En parallèle de leur étude, un premier test de faisabilité est organisé en juin. Un dossier de demande d’occupation du territoire est constitué et envoyé.

En septembre, Adrien Monteiro rejoint le projet pêcherie comme volontaire. Il est chargé de faire le lien entre le GAE et les bénévoles. Des groupes de travaux émergent en fonction des besoins et la formation des référents s’organise. 

En fin d’année, une conférence est organisée à la salle du Manoir à Talmont-Saint-Hilaire pour présenter le projet au grand public.

 

 

2022 – La naissance du projet 

Camille Laurent, Volontaire en Service Civique a Estuaire soumet l’idée de restaurer une pêcherie de l’Anse de la République.

Jack Guichard, à la tête de l’initiative « Sentinelles de l’Estuaire » et Didier Neault, bénévole du « Groupe Associatif Estuaire »  proposent de constituer un groupe de travail.

Le GAE soumet son projet à la fondation Banque Populaire Grand Ouest qui accepte de soutenir financièrement la restauration de la pêcherie. La machine est lancée !