Actu
Lancement de notre concours photos – 04/12/2024
C’est bientôt la Journée mondiale des zones humides !
Le groupe Associatif Estuaire vous propose un évènement autour de ce thème qui aura lieu le 8 février 2025. Au programme, de nombreuses activités pour en apprendre davantage sur ces milieux. Mais un peu de patience ! Nous vous communiquerons plus d’informations prochainement.
Aujourd’hui, nous souhaitons lancer notre concours photos dont le thème est « Au cœur des zones humides ». Ce concours donnera lieu à une exposition des photos sélectionnées lors de notre journée mondiale des zones humides. Pour cette exposition, nous serons aux côtés du Photo Club Talmondais.
Alors à vos appareils ! Ce concours est ouvert à tous les photographes amateurs de France et nous permettra de faire voyager un peu plus notre public au cœur des zones humides ! De plus, deux clichés feront l’objet d’un prix et, si vous ne souhaitez pas participer, vous pouvez toujours venir voter pour votre photo favorite !
Vous trouverez sur ces liens toutes les informations pour participer au concours photos :
Fiche d’inscription et d’autorisation
Histoire d’oiseaux : la Foulque Macroule
L’histoire qui va vous être comptée montre, une fois de plus, combien le sens écologique, ce n’est pas automatique ! Et que, malgré les campagnes tous azimuts visant à lutter contre la perte de biodiversité, le chemin à faire est extraordinairement long.
En attendant, faisons mieux connaissance avec l’héroïne malheureuse du jour, la Foulque macroule autrement dit Fulica atra pour les spécialistes ; un oiseau aquatique que vous avez sûrement déjà croisé. Peut-être l’avez-vous-même confondu (avec une autre espèce de la même famille) à cause de son physique rappelant… une poule d’eau !
Attendez… Ça ne vous dit rien ? Et si je vous disais plutôt la judelle ou la jouzelle* ?
Et si je vous parlais de cet oiseau noirâtre au bec blanc surmonté d’une plaque blanche allant et venant sur le lac de Tanchet aux Sables-d’Olonne ? Cette fois, nous y sommes, continuons !
* c’est bien la prononciation mais en réalité, on devrait écrire jhosèle (dans notre langue poitevine).
Appartenant à la famille des Rallidés, on la reconnait donc grâce à son bec blanc surmonté d’une plaque frontale de couleur identique ainsi qu’à sa silhouette sombre et bossue. Si vous l’observez hors de l’eau, vous remarquerez une particularité assez étonnante : ses larges pattes aux doigts lobés, blancs et qui ressemblent presque à des plumes. Le plumage des juvéniles est quant à lui plus voyant puisqu’il est recouvert d’un duvet noir sur le corps, mais sa tête est irisée de rouge, orange, jaune et violet.
La foulque macroule est un oiseau aquatique qui affectionne particulièrement les eaux peu profondes telles que les marais, les lacs, les étangs, les rivières… car elle y trouve sa nourriture et de quoi bâtir son nid. On la rencontre aussi sur les plans d’eau de lagunage ou de stockage d’eaux usées ! Son régime est principalement végétarien. Il se compose de plantes aquatiques et terrestres, de graines et de fruits. Des petits mollusques, insectes et larves peuvent s’ajouter à ce régime.
La reproduction de cet oiseau s’étend de février à septembre. Après avoir migré jusqu’à son site de nidification, le couple, souvent déjà formé, s’installe dans un territoire donné qu’il sera amené à défendre. Une fois cette période terminée, de nombreux juvéniles se rassemblent, souvent aux côtés d’adultes non nicheurs ou ayant terminé leur reproduction. Ces rassemblements post-migration se préparent dès le mois de juillet, mais cette dernière n’aura lieu que plus tard, de septembre à novembre. Les oiseaux qui nichent en France se dirigeront vers le Sud (Espagne, Portugal…) et seront remplacés par des individus qui proviennent d’Europe du Nord. On peut donc observer des Foulques toute l’année en France, mais ce ne sont pas les mêmes individus !
Anecdote : Le vol de la foulque est identique à celui du canard plongeur : pour s’envoler, elle doit courir sur l’eau. Cette technique peu discrète et assez lente présente un certain désavantage pour sa survie. C’est pourquoi les déplacements de cette espèce sont principalement nocturnes afin de ne pas attirer les prédateurs comme le Faucon pèlerin, l’Autour des palombes… et l’Homme !
Notre histoire d’oiseaux se poursuit donc, mais plus tristement…
Fin octobre-début novembre, une troupe de migrants fit alors halte (prolongée) dans les marais de la Guittière. Peut-être 500 bêtes, occupant alors les plans d’eau d’un marais à poissons et les bossis l’entourant, en guise de reposoir.
Une partie de ce marais avait vocation à accueillir des huîtres en affinage, et on peut tout à fait comprendre que la qualité de l’eau pouvait en être fortement altérée, mais de là à procéder à un abattage en règle ? De très nombreux chasseurs invités à la curée, le mardi 12 novembre dernier, participèrent au massacre de 8 heures à 9 heures 30. Les riverains parlent de 50 à 60 coups de fusils – plus sans doute – sur des oiseaux en vol à fleur d’eau (car ils ne quittent leur plan d’eau que de nuit) et en masse compacte ! On imagine aisément le résultat.
Quand bien même quelques-uns d’entre nous n’approuvent pas vraiment la chasse dans ses grandes lignes et en particulier sur les espèces migratrices, nous avons toujours eu des relations de compréhension avec les chasseurs respectueux de la nature… et ils sont nombreux, je le sais. Mais là ! Un chasseur avouait même ne pas avoir ramassé les foulques qu’il venait d’abattre… Quelle publicité pour une activité de moins en moins en phase aves nos sociétés actuelles !
À ceux qui, dans certaines associations environnementales, se cachent derrière le fait que la Foulque macroule est toujours classé « gibier », et n’osent dire mot, me scandalise tout autant. Pour rappel, le site jouxte un espace naturel sensible (ENS), est en site classé, en site Natura 2000 et bientôt en Grand Site de France ! Quelle publicité !
On aurait pu procéder à un effarouchement en fin de journée, peut-être plusieurs jours de suite et avec des bénévoles nombreux… et nous aurions répondus présents ! Non, un balltrap sur plateaux vivants était effectivement plus générateur d’adrénaline ! Mais comment en est-on arrivé là ? Puisse l’histoire ne plus se renouveler.
Pas assez discrète, l’affaire a fuité au niveau national sur des réseaux sociaux, dont un consulté par plus de 20 000 personnes. Elle a scandalisé partout et dans toute la France « naturaliste » ! Mais comment en aurait-il pu être autrement ?
Si, sur environ 21 000 000 d’animaux tués en France* dans le cadre de la chasse, l’essentiel est élevé à ces fins ou est notoirement nuisibles à nos activités (sanglier, lapin de garenne), il reste cependant des cas où l’animal connait des baisses notoires de ses populations alors que se poursuit une pression de chasse irraisonnable, plus particulièrement sur des espèces migratrices comme les grives : la Grive musicienne – 6% en 18 ans** ou la Grive mauvis avec une baisse de plus de 30% en 10 ans et considérée d’ailleurs comme quasi menacée.***
* Source : ONCFS
** Source : Vigie Nature
*** Source UICN
Retour en Image : Le chantier fabrication et pose de pièges à chenilles processionnaires – 03/12/2024
Pour lutter contre la prolifération de la chenille processionnaire du pin, qui cause des dégats aux animaux domestiques mais également aux pins, des pièges doivent être posés sur les arbres où les nids se sont formés.
La fabrication de ces pièges a eu lieu le 20 novembre 2024, où la découpe était aux rendez-vous pour faire des pièges de bonne dimensions.
Le matériel nécessaire pour cette fabrication est : un plexiglass de 15 à 20 cm de haut, un tuyau d’isolation (de longeur : criconférence de l’arbre + 20 cm), des colliers de serrages.
La pose de ces pièges s’est déroulé le 22 novembre 2024. C’est un total de 14 pièges qui ont été posés. Quelques jours plus tard, nous sommes retournés sur le terrain pour combler les trous causés par les anfractuosités des arbres.
Retour en Image : C’était le bilan 2024 de la restauration de la pêcherie – 25/11/2024
Plus de 80 personnes se sont réunis à Saint-Vincent-sur-Jard ce vendredi 22 novembre pour discuter autour du projet de la restauration d’une pêcherie à Talmont-Saint-Hilaire.
Nous tenions également à remercier chaleureusement les bénévoles et les sponsors impliqués dans ce beau projet. De plus, lors de cette soirée, nous avons pu visionner un film réalisé par Thierry PERCHAT qui retrace cette année 2024. Vous pouvez revisionner la vidéo ici
Retour en images : Chantier de restauration des dunes – 29 et 30/10/2024
Les 29 et 30 octobre ont été l’occasion d’un chantier dans les dunes. Avec l’aide d’une Sentinelle et de Vendée Grand Littoral, nous avons restauré une partie du massif dunaire du Port de la Guittière. Plusieurs objectifs étaient posés pour ces deux jours intenses : l’arrachage des jeunes pins et l’élagage des pins adultes, le déterrage des Yuccas et la coupe des nids de chenilles processionnaires accessibles. En effet, ces différentes espèces dégradent la qualité du milieu voire changent les propriétés et caractéristiques du sol. Un grand merci à notre Sentinelle !
Évènement : Restauration de la pêcherie, Bilan 2024 – 28/10/2024
Nous vous invitons le vendredi 22 novembre à partir de 19h30 à la salle Clémenceau à Saint-Vincent-sur-Jard. Celui-ci sera accompagné d’un apéro dinatoire et de votre bonne humeur.
Cet évènement a pour but de présenter le bilan du projet de la restauration de la pêcherie à Talmont-Saint-Hilaire pour l’année 2024.
N’hésitez pas à nous envoyer un mail si vous souhaitez venir ! (Attention il faut être adhérent à l’association pour pouvoir se convier à nous)
Retour en Image : C’était le Festival de la Transition Ecologique – 25/10/2024
Lundi 21 octobre, nous étions à Saint-Vincent-sur-Graon pour l’atelier Nichoir à Insectes ! 9 personnes étaient au rendez-vous, petits et grands pour partager ce moment. Au total, 6 nichoirs ont été fabriqués. Il ne leur reste plus qu’à ajouter les étages et le remplir pour accueillir la biodiversité !
Les nichoirs qui n’ont pas été montés seront donnés aux écoles de la communauté de communes de Talmont-Saint-Hilaire, qui a organisé ce festival.
La présence de nichoir à Insectes étant une aide pour eux dans les jardins urbains notamment, la vente de ces derniers sera proposés (en kit ou monté) !
Actu de la semaine : Vente de poulets à Estuaire – 22/10/2024
Vendredi dernier, pour la seconde fois, ont été vendus des poulets ! En effet, Justine Vallet, ancienne salariée à Estuaire, et Sébastien ont lancé leur nouvelle activité d’élevage de poulets bio. La labellisation biologique est en cours. Retours gustatifs positifs !
Retrouvez les sur Instagram et lors de leur prochaine vente en novembre !
Atelier Nichoir à Insectes – 07/10/2024
A l’occasion du Festival de la Transition Écologique, dont l’enjeu est « la biodiversité dans les jardins » , nous vous proposons de fabriquer votre nichoir à Insectes. Un moment de convivialité, pour petits et grands, permettant de discuter de la biodiversité des nichoirs !
Cet atelier aura lieu le lundi 21 octobre à 14h30 dans la salle Charles Delavergne (place Flandres Dunkerque) à Saint-Vincent-sur-Graon.
Alors si vous êtes intéressés, pensez à vous inscrire (https://www.vendeegrandlittoral.fr/festival-de-la-transition-ecologique-2024-programme-et-inscriptions/#fte2024-9).
On vous attend nombreux !
Retour en image : C’était la Fête de la Science aux Sables d’Olonne
Nous étions présents à la fête de la Science qui s’est déroulée du 3 au 6 octobre à l’Abbaye Sainte Croix des Sables d’Olonne. Les retours sont très positifs selon les organisateurs avec une fréquentation en hausse cette année ! Au total, 1352 scolaires jeudi et vendredi et 969 visiteurs grand public le samedi et dimanche. Merci à tous ceux qui sont venus à notre stand et rendez-vous l’année prochaine !
Actu de la semaine : C’est la Fête de la Science aux Sables d’Olonne ! – 03/10/2024
La Fête de la Science est un événement national dédié à la découverte et à la curiosité scientifique ! Organisée chaque année, la Fête de la Science permet à tous, petits et grands, de plonger dans l’univers des sciences à travers des expériences interactives, des démonstrations et des échanges avec des passionnés.
Cette année, le thème est « Océan de savoirs ». Venez nous retrouver samedi 5 et dimanche 6 octobre à notre stand ! Au programme, de nombreuses activités : la reconstruction en miniature du projet de pêcherie, l’évolution du trait de côte, la création d’empreintes de dinosaures , la sensibilisation aux déchets et la présentation des actions du GAE.
Lieu : Village des sciences, à l’Abbaye Sainte Croix – Rue De Verdun – Les Sables d’Olonne
Date et heure :
jeudi 3 octobre : 9h30 – 12h00, 13h45 – 17h00 (public scolaire seulement)
vendredi 4 octobre : 9h30 – 12h00, 13h45 – 17h00 (public scolaire seulement)
samedi 5 octobre : 10h00 – 12h00, 14h00 – 18h00
dimanche 6 octobre : 14h00 – 18h00