Diagnostic écologique des mares

 

Nous avons mené, de 2016 à 2018, une étude, encadrée par la région Pays de la Loire, sur le rôle des libellules comme bio-indicateurs qualitatifs des zones humides et des masses d’eau. Ce projet nous a permis de comprendre leur fonctionnement écologique et d’identifier des indicateurs de santé de cet écosystème.


Lors de ce projet nous avons remarqué qu’une fraction importante des mares du territoire peuvent être menacées par une évolution naturelle de comblement, la présence d’espèces exotiques envahissantes ou par des activités humaines (sans parler des comblements volontaires qui sont trop souvent faits en toute illégalité).

 

Pourquoi les mares ? 

Alimentée par les eaux de pluie, le ruissellement ou par les nappes phréatiques, une mare peut être d’origine naturelle ou avoir été créée par l’Homme pour couvrir ses besoins en eau : usage agricole (élevage), hydrologique (régulation des inondations), artisanal (lavoir)…. A l’interface entre le milieu aquatique et terrestre, les mares abritent une biodiversité exceptionnelle. Leur intérêt écologique ne fait plus aucun doute ! Elles sont des lieux de vie et de reproduction de nombreuses espèces, notamment pour les libellules, les mollusques, les insectes aquatiques et naturellement les amphibiens (grenouilles, rainettes, …). Les mares abritent également, une flore particulière, aux espèces parfois rares et menacées. Préserver ce type de milieu est donc tout autant bénéfique pour l’Homme que pour l’environnement.

Souvent perçues comme des zones insalubres, les mares sont fortement menacées. Selon les régions, entre 30 à 70% des mares ont disparu en France depuis 1950.

Relever le maximum de mares et comprendre leur fonctionnement en réseau est essentiel, afin de fournir un diagnostic écologique complet des réseaux de mares. Pour cette raison, nous souhaitons répertorier et décrire les mares Talmondaises dans un premier temps et ensuite Vendéennes, afin de déterminer les points d’eau sur lesquelles il serait nécessaire d’agir en priorité. C’est aussi une opportunité de mieux connaitre le patrimoine naturel des communes. Des opérations de génie écologique pourront être conseillées en fonction de l’état de conservation des mares : suppression de végétations, ramassage de déchets, curage des mares en voie de comblement, …